Un premier trimestre florissant pour Ethereum . Alors que le premier trimestre de 2024 a touché a sa fin le 31 mars dernier, les premières statistiques émergent. Selon les premiers résultats, ce début d’année 2024 a été particulièrement favorable pour Ethereum.
Ethereum : Un début d’année 2024 sur les chapeaux de roue
Comme son nom l’indique, The Defi Report est un organisme qui compile les données de l’écosystème DeFi afin d’étudier son évolution.
Le 17 avril, le rapport « Ethereum Investment Framework » a été publié . À travers 149 pages, ce rapport revient sur l’ensemble des données relatives à Ethereum et son écosystème pour le premier trimestre de 2024.
Au cours de ce premier trimestre, le réseau a été particulièrement rentable. On le rappelle, le business model d’Ethereum repose sur les frais de transaction. Ainsi, le réseau a accumulé 1,17 milliard de dollars de frais de réseau, avec une moyenne de 3 millions de dollars par jour.
Cela représente une hausse de 155 % en comparaison avec les chiffres du premier trimestre de 2023.
Ethereum la seule blockchain publique rentable.Pour la seconde fois dans son existence, la profitabilité des blocs est positive. Ainsi, le réseau a enregistré 365 millions de dollars de profits. Explicitons cela.
La rentabilité de l’espace de bloc est une mesure de combien la blockchain gagne en frais de transaction par rapport à ce qu’elle dépense en récompense de blocs ou en incitations pour les mineurs ou validateurs. Ici, via l’émission du jeton ETH captée par les validateurs du réseau.
« Ethereum est actuellement la seule blockchain publique rentable dans laquelle les frais d’utilisation dépassent les incitations sous forme de jetons. »
Explique le rapport.
La DeFi se porte bien
De son côté, l’écosystème DeFi d’Ethereum se porte également très bien. Il a atteint les 52 milliards de dollars de TVL, enregistrant une hausse de 80 % en comparaison avec l’année dernière.
La DeFi remonte la pente.Toutefois, il est encore loin du record à 105 milliards de dollars établis en novembre 2021.
Les ETH quittent les exchanges
Un autre phénomène intéressant est en train de se produire. En effet, il semblerait qu’il y ait de moins en moins d’ETH sur les plateformes d’échange. Si bien, que leur nombre a atteint un niveau qui n’avait pas été enregistré depuis 2016.
À l’inverse, un tiers, à savoir 33,74 % des ether sont déposés sur des smart contracts sur Ethereum. Il s’agit là du niveau le plus haut jamais enregistré. Cela est notamment causé par l’engouement autour de protocoles tels que Lido ou EigenLayer.
Les Layers 2 scalent Ethereum
Imaginés pour permettre d’assurer la scalabilité d’Ethereum, les L2 semblent remplir leur mission. Ainsi, ces derniers enregistrent actuellement deux fois plus d’activité que la chaîne principale d’Ethereum.
Les L2 enregistrent 2x plus d’activité qu’Ethereum.Du côté des transactions, même constat. Les L2 enregistrent 4 fois plus de transactions que la chaîne principale. Comme nous avons pu l’observer depuis plusieurs mois, Base semble se démarquer de la concurrence. Selon les données présentées dans le rapport, le L2 pourrait bien dépasser le géant Arbitrum s’il continue sa croissance délirante.
2024 marquera également le déploiement du prochain hard fork sur Ethereum . Intitulé Prague Electra, celui-ci viendra notamment résoudre les problèmes que pourrait engendrer une trop importante croissance du pool de validateurs.