Arabie Saoudite vs Émirats arabes unis : Qui aura le monopole du Web3 ?

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Un rapport d’Adaverse met en avant l’engagement important de l’Arabie Saoudite autour du Web3. En parallèle, la course au monopole est intense, notamment en raison de la forte présence des Émirats arabes unis en la matière.

L’Arabie Saoudite devance les Émirats arabes unis dans le Web3

L’Arabie Saoudite commence à émerger comme un acteur majeur au sein de l’écosystème crypto et Web3. Selon le rapport d’Adaverse , le pays a réussi à capter 54% des financements en capital-risque (VC) dans 5 pays clé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord l’année dernière.

Les start-ups Saoudienne représentent ainsi 51% des 429 milliards de dollars injectés dans les startups de la région MENA (Maroc au Q1 204.

En parallèle, les Émirats arabes unis ne cessent de redouble d’effort et d’innover , en particulier à Dubaï, devenu un véritable hub du Web3. Le pays se positionne comme première destination pour les investisseurs, mais se trouve en 2nde place avec 37% des financements et 34% des transactions.

Selon le rapport, la poussée est motivée par des facteurs favorisant un écosystème florissant pour l’entrepreneuriat et l’investissement, permettant ainsi à la région de se montrer comme attrayante pour les start-ups du Web3 qui veulent capitaliser sur des opportunités viables et solides.

Un Paysage régulatoire encore peu clair

Si les opportunités ne manquent pas en Arabie Saoudite, l’aspect régulatoire reste encore incertain. Les défis auxquels le pays fait face nécessitent une collaboration entre les principales parties prenantes.

L’incertitude réglementaire reste alors l’un des derniers obstacles à franchir. Les progrès technologiques rapides ont effectivement laissé les régulateurs du pays sur le carreau. Une régulation claire et limpide est pourtant nécessaire.

À l’instar de nombreux pays, l’industrie Saoudienne du Web3 est confronté à un manque important de talents. Ainsi, Adaverse recommande des initiatives éducatives et des programmes de formation :

« Les collaborations entre les universités, les experts de l’industrie et les organisations peuvent développer des programmes spécialisés dans la blockchain et les systèmes décentralisés », suggère le rapport.

Sources : Rapport d’Adaverse

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