- Le juge américain Casey Pitts approuve la plainte d'Andrew Forrest contre Meta.
- Forrest affirme que le logiciel de Meta a permis plus de 1 000 publicités trompeuses utilisant son identité.
- L'affaire soulève des préoccupations concernant la technologie des deepfakes.
Un juge américain a statué que la plainte du milliardaire australien Andrew Forrest contre Meta, la société mère de Facebook, pouvait se poursuivre. La décision a rejeté la tentative de Meta de faire rejeter l'affaire, ouvrant la voie à de nouvelles procédures judiciaires.
La plainte de Forrest accuse Meta de contribuer à la création de publicités frauduleuses en contrôlant le logiciel qui détermine leur apparence et leur distribution. Forrest soutient que cela rend Meta responsable de l'utilisation abusive de son identité, ce qui, selon lui, a nui à sa réputation et induit le public en erreur.
Meta, cependant, soutient que la Section 230 du Communications Decency Act la protège de toute responsabilité en tant qu'éditeur de contenu tiers. Cette loi protège généralement les plateformes en ligne de toute responsabilité pour le contenu des utilisateurs. Malgré cette défense, le juge Pitts a conclu que Meta n'avait pas prouvé de manière convaincante que la Section 230 s'appliquait à toutes les réclamations de Forrest. En conséquence, la plainte se poursuivra, permettant à Forrest de tenter de tenir Meta responsable.
Forrest affirme avoir découvert pour la première fois l'utilisation abusive de son identité en 2019, avec plus de 1 000 publicités trompeuses diffusées sur la plateforme de Meta entre avril et novembre 2020. Ces publicités comportaient de fausses recommandations et des vidéos qui semblaient faussement provenir de Forrest, entraînant des pertes financières pour de nombreuses victimes.
L'affaire met en lumière les problèmes persistants liés à la technologie des deepfakes, en particulier dans les secteurs de la technologie et des cryptomonnaies. De plus, elle s'inscrit dans une tendance plus large d'actions en justice contre Meta, soulignant davantage le défi croissant de lutter contre ce type de contenu frauduleux en ligne. Le milliardaire polonais Rafal Brzoska et sa femme prévoient de poursuivre Meta en justice pour des publicités frauduleuses sur Facebook et Instagram.
Ces publicités utiliseraient l'image de Brzoska et diffuseraient de fausses informations sur sa femme. Brzoska a déclaré qu'ils n'avaient pas encore décidé de la juridiction pour la plainte. Cette action marque un autre effort mondial pour tenir le géant de la technologie responsable des publicités trompeuses, qui continuent d'apparaître même après que les utilisateurs les aient signalées.
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