Archives Crypto : Quand Martijn Wismeijer devenait le premier Bitcoin wallet vivant
En 2014, Martijn Wismeijer devenait « Mr. Bitcoin » en se faisant implanter son crypto wallet sous la peau. Aujourd’hui, il est capable de payer en bitcoin (BTC) peu importe où il va et est certain de ne jamais perdre son wallet.
De Martijn Wismeijer à Mr. Bitcoin
Martijn Wismeijer est un entrepreneur néerlandais qui a pris des mesures qualifiables d’extrêmes concernant son crypto wallet. Si la règle est de conserver son portefeuille ne lieu sûr et, idéalement, de mémoriser sa seed phrase, l’entrepreneur a choisi un autre chemin.
Le fondateur de la société de distributeurs automatiques de BTC s’est fait implanter une puce NFC contenant son crypto wallet. Il s’agit de la même technologie que celle utilisée par les téléphones, et peut être utilisée pour lancer des URLs.
« Je l’ai fait parce que je voulais expérimenter le stockage de bitcoins à l’aide d’implants sous-cutanés, car je pensais que c’était ce qui serait le Saint Graal des paiements sans contact », avait déclaré Wismeijer à IBTimes UK à l’époque.
Un crypto wallet sous la peau
Martijn WismeijerLa puce, insérée dans l’avant-bras de Wismeijer, mesure 2 mm x 12 mm et est en verre. Elle est capable de stocker 888 bits de mémoire programmable par l’utilisateurs, soit 26 clés privés.
Ce n’est pas tout. Outre l’utilisation de sa puce comme crypto wallet, il possède également d’autres puces qu’il utilise poru d’autres raisons :
« Pour éteindre mon alarme, je dois scanner un ou deux des implants, donc de cette façon, il faut un peu de bidouillage pour que je ne me rendorme plus jamais », déclare-t-il.
Concernant la douleur, il la compare à celle d’un piercing corporel. Il envisageait, à l’époque, de commercialiser ces puces, tout en recommandant aux clients de ne pas tenter de les installer eux-mêmes. Une idée qui sera commercialisée plus tard.
Vivo Technologies et Dangerous Things l’ont fait
Aujourd’hui, en 2024, la technologie utilisée par Martijn Wismeijer est commercialisée sous une autre apparence. Dangerous Things était d’ailleurs déjà derrière le développement de la puce implantée dans le bras de l’entrepreneur néerlandais.
Les deux compagnies proposent aujourd’hui aux clients de se faire implante une nouvelle version, plus moderne, de la puce en question.
Véritable forme de biohacking, celles ont non seulement l’avantage d’être impossible à perdre, mais aussi très difficile d’accès.
« Nous avons actuellement plusieurs portefeuilles Bitcoin et crypto différents qui sont pris en charge. Nous avons un portefeuille Satochip, l’application Seedkeeper et le portefeuille de cartes clés Status IM. Ceux-ci fonctionnent avec différentes blockchains », déclare Graafstra, fondatrice et PDG de Vivokey Technologies et de Dangerous Things.
Gaafstra, elle avait reçu son premier implant en 2005. Celui-ci était alors inspiré des modèle pour animaux de compagnie.
Concernant Martijn Wismeijer, il est aujourd’hui en bonne santé et est devenu un symbole de l’évolution des solutions autour de Bitcoin.
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